Dossier de deux pages publié le 21 décembre 2018 dans Le Parisien Aujourd'hui en France Weekend.
Le blog d'une journaliste et chroniqueuse spécialiste des sujets de société ou liés à l'économie, la politique, la consommation.
20/12/2018
11/12/2018
Luxe et nouvelles technologies
Les marques de luxe peuvent-elles s'approprier l'intelligence artificielle, les datas ou autres robots? Réponses à travers trois dossiers et enquêtes parus dans le numéro Collector de CB News en décembre 2018 (12 pages).
22/11/2018
Spectacle Totem à Paris
Collaboration avec le photographe Cyril Marcilhacy et la rédactrice Charlotte Denis pour la réalisation d'un reportage de 6 pages pour le magazine Pèlerin paru le 22 novembre 2018.
21/11/2018
03/11/2018
Dans les coulisses du Cirque du Soleil à Montréal
02/11/2018
Les nouvelles routes des foodtrucks
Article publié le 2 novembre dans Le Parisien Aujourd'hui en France Weekend. Photos Eléonore Henry de Frahan.
05/07/2018
Reportage sur le site de Montagne d'or en Guyane
Reportage de 8 pages publié le vendredi 6 juillet dans Le Parisien Aujourd'hui en France Week-end. Photos Cyril Marcilhacy.
03/07/2018
29/06/2018
Le rebond de l'industrie textile
Article publié dans la rubrique Bonne Nouvelle du Parisien Aujourd'hui en France Week-end du 29 juin 2018.
07/06/2018
01/06/2018
Premières pièces en or équitable à la Monnaie de Paris
Dossier de deux pages publié le 25 mai 2018 dans Le Parsiien Aujourd'hui en France Week-end
La Monnaie de Paris s'engage pour l'or équitable
LE PARISIEN WEEK-END. La Monnaie de Paris vient de frapper 600 pièces en or équitable, issu d’une coopérative colombienne responsable. Une tendance suivie aussi dans la joaillerie.
Rutilante.
La première pièce en or jaune équitable produite par la Monnaie de
Paris pèse 7,78 grammes, affiche un diamètre de 22 millimètres et est
vendue à 585 euros (pour une valeur faciale de 50 euros) ! Qu’importe,
les collectionneurs s’arrachent déjà ce petit bijou émis à seulement 600
exemplaires et vendu depuis le 14 mai.
« Nous sommes la plus vieille entreprise du monde, la plus ancienne institution publique de France et la dernière usine en activité à Paris, souligne Aurélien Rousseau, président directeur général de la Monnaie de Paris. Frapper l’une des rares pièces en or éthique de la planète, c’est un véritable engagement, pas un coup de pub. »
Seule la Banque centrale du Luxembourg avait déjà édité une pièce en or labellisé « équitable » en 2014, à l’occasion du 175e anniversaire de l’indépendance de son grand-duché. « Nous souhaitons soutenir le développement et la notoriété du label Fairmined, ajoute Aurélien Rousseau.
Certes, c’est une première et nous n’avons acheté que 6 kilos d’or équitable à la coopérative colombienne de Iquira, qui produit ce métal dans une mine artisanale en adoptant une politique sociale et environnementale responsable (cet or équitable Fairmined est vendu environ 20 % plus cher que l’or “classique”, NDLR). Mais nous sommes convaincus que nous devons montrer l’exemple pour signifier que l’or n’est plus si précieux s’il n’est pas éthique. »
Ainsi, de grands joailliers comme Cartier s’approvisionnent déjà en or certifié responsable pour fabriquer une part importante de leurs bijoux. Chopard réalise aussi chaque année, depuis 2013, la palme d’or du Festival de Cannes avec de l’or Fairmined, tandis que la Maison de la monnaie norvégienne l’utilise pour façonner, depuis 2015, la médaille du prix Nobel de la paix.
« Ces initiatives sont capitales, car ce label offre aux mineurs, jusque-là peu considérés, des conditions de travail et d’extraction plus sûres et plus équitables, commente Yves Bertran, directeur exécutif de Alliance for Responsible Mining (ARM, ou « Alliance pour une mine responsable »), qui a créé le label Fairmined en 2010.
Qu’une institution publique telle que la Monnaie de Paris s’engage directement auprès de mines artisanales et responsables est un signal très fort, directement envoyé par la France au reste du monde, sur la nécessité de prendre en compte la nature des ressources que l’on utilise. » Selon l’ARM, plus de 100 millions de personnes dépendent aujourd’hui, pour gagner leur vie, de l’activité minière artisanale et à petite échelle.
La Monnaie de Paris achète déjà depuis plusieurs années plus de 600 kilos d’or « traçable » par an, c’est-à-dire dont on connaît précisément la provenance. L’institution entend s’engager durablement avec le label Fairmined et renouveler, pourquoi pas chaque année, la frappe de pièces précieuses... et éthiques.
« Nous sommes la plus vieille entreprise du monde, la plus ancienne institution publique de France et la dernière usine en activité à Paris, souligne Aurélien Rousseau, président directeur général de la Monnaie de Paris. Frapper l’une des rares pièces en or éthique de la planète, c’est un véritable engagement, pas un coup de pub. »
Seule la Banque centrale du Luxembourg avait déjà édité une pièce en or labellisé « équitable » en 2014, à l’occasion du 175e anniversaire de l’indépendance de son grand-duché. « Nous souhaitons soutenir le développement et la notoriété du label Fairmined, ajoute Aurélien Rousseau.
Certes, c’est une première et nous n’avons acheté que 6 kilos d’or équitable à la coopérative colombienne de Iquira, qui produit ce métal dans une mine artisanale en adoptant une politique sociale et environnementale responsable (cet or équitable Fairmined est vendu environ 20 % plus cher que l’or “classique”, NDLR). Mais nous sommes convaincus que nous devons montrer l’exemple pour signifier que l’or n’est plus si précieux s’il n’est pas éthique. »
La Palme d’or est équitable
« Ces pièces sont des objets de collection, explique Violaine d’Astorg, l’une des directrices de la maison d’enchères Christie’s France. Rares, elles devraient se vendre très rapidement, puisqu’elles sont les premières en France à être certifiées Fairmined. Historique ! Elles vont très certainement prendre de la valeur. Mais elles soutiennent surtout une noble cause. Je crois que l’or éthique est désormais très recherché par les collectionneurs, mais aussi par les marques et les consommateurs du luxe, partout dans le monde. »Ainsi, de grands joailliers comme Cartier s’approvisionnent déjà en or certifié responsable pour fabriquer une part importante de leurs bijoux. Chopard réalise aussi chaque année, depuis 2013, la palme d’or du Festival de Cannes avec de l’or Fairmined, tandis que la Maison de la monnaie norvégienne l’utilise pour façonner, depuis 2015, la médaille du prix Nobel de la paix.
« Ces initiatives sont capitales, car ce label offre aux mineurs, jusque-là peu considérés, des conditions de travail et d’extraction plus sûres et plus équitables, commente Yves Bertran, directeur exécutif de Alliance for Responsible Mining (ARM, ou « Alliance pour une mine responsable »), qui a créé le label Fairmined en 2010.
Qu’une institution publique telle que la Monnaie de Paris s’engage directement auprès de mines artisanales et responsables est un signal très fort, directement envoyé par la France au reste du monde, sur la nécessité de prendre en compte la nature des ressources que l’on utilise. » Selon l’ARM, plus de 100 millions de personnes dépendent aujourd’hui, pour gagner leur vie, de l’activité minière artisanale et à petite échelle.
Symbole de paix
La pièce équitable de la Monnaie de la Paris a été baptisée Paix et rend hommage au centenaire de la fin de la première guerre mondiale. Côté pile comme côté face, on y voit un Poilu lâcher des colombes. « C’est un message international, universel, ajoute Aurélien Rousseau. Et pour la coopérative de 200 personnes qui nous a vendu cet or, c’est aussi le signe que, avec ce genre de production équitable, il est possible de reconstruire des écoles, des villages, des circuits d’eau potable. »La Monnaie de Paris achète déjà depuis plusieurs années plus de 600 kilos d’or « traçable » par an, c’est-à-dire dont on connaît précisément la provenance. L’institution entend s’engager durablement avec le label Fairmined et renouveler, pourquoi pas chaque année, la frappe de pièces précieuses... et éthiques.
01/05/2018
18/04/2018
La folie des jeux trashs
Enquête de 4 pages publiée dans le numéro 6 de Vraiment sur la nouvelle folie des jeux de société grossiers, décalés et à l'humour parfois très limite.
16/04/2018
Le doggy bag fait un carton
Article (deux pages) paru le 16 avril dans Le Parisien Aujourd'hui en France Weekend.
Le «doggy bag», une solution emballante
LE PARISIEN WEEK-END. Permettre aux clients de n’importe quel restaurant de repartir avec leurs restes, c’est ce que vise l’amendement tout juste adopté par une commission de l’Assemblée nationale. Objectif : limiter le gaspillage alimentaire.
Rapporter chez soi ce qui reste de son couscous ou de sa quiche : seuls 35 % des Français ont déjà osé le demander au restaurant, selon une étude du cabinet CHR Expert en 2016. Quant à emporter le fond de sa bouteille de vin, 78 % des consommateurs ne le font jamais.
Pourtant, depuis la loi Grenelle 2 votée en 2010, obligeant le secteur à réduire sa production de biodéchets (épluchures, restes alimentaires...), les restaurateurs sont fortement incités à utiliser lesdoggy bags – que l’on peut littéralement traduire par « sacs à toutou », les reliquats du repas pouvant aussi servir à nourrir le chien !
« Seulement, malgré les efforts des restaurateurs, un vrai frein culturel persiste chez les consommateurs. Le doggy bag ne prend pas en France », explique Didier Chenet, président du Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat).
Pour généraliser cette bonne pratique et la faire entrer dans les moeurs, la députée Bérangère Abba (LREM) a donc déposé unamendement au projet de loi sur l’équilibre dans le secteur agricole et alimentaire. Il a été adopté le 21 mars par la commission Développement durable de l’Assemblée nationale. « L’idée est d’obliger tous les restaurants à mettre gratuitement à disposition de leurs clients des contenants réutilisables ou recyclables permettant d’emporter les aliments ou boissons payés et non consommés dans leurs établissements », résume-t-elle.
Un coût minime pour les restaurateurs
Aujourd’hui, les Français hésitent encore à demander un « doggy bag » à la fin du repas. (Maxppp)
L’intérêt du doggy bag n’est pas aussi anecdotique qu’il n’y paraît. « Le gâchis de nourriture généré par la restauration commerciale représente 157 grammes par personne et par repas au restaurant, avance Bérangère Abba. Soit l’équivalent d’un euro perdu à chaque fois qu’on y mange ! Et 11 % des pertes de nourriture totales en France, tous modes de consommation confondus. »
Cette mesure, si elle est adoptée par l’Assemblée d’ici à la fin mai, devrait permettre de lever les freins psychologiques et culturels des Français... et notamment leur peur de passer pour les « radins de service » en emportant leurs restes.
Même si le texte ne prévoit aucune sanction pour les restaurateurs qui ne respecteront pas la mesure et que certains en seront même exemptés (tels ceux proposant des buffets à volonté), le projet a déjà des détracteurs.
« Nous ne sommes pas aux Etats-Unis, où les assiettes servies dans les restaurants sont extra-larges, réplique Didier Chenet. En France, les portions sont adaptées aux besoins des clients et ils laissent si peu de restes que ça ne vaut pas la peine de forcer les restaurateurs, déjà soumis à de nombreuses obligations, à offrir desdoggy bags. Pour réduire les déchets, il y a beaucoup mieux à faire. » Comme imaginer un accompagnement de l’Etat pour inciter toute la filière à encore mieux valoriser ses poubelles, par exemple en en faisant du compost, du méthane, des biocarburants.
D’autres professionnels sont, au contraire, déjà conquis par le concept du « sac à toutou ». « Cela me semble naturel de repartir à la maison avec les restes de ce qu’on a payé, estime le chef Damien Duquesne, cofondateur du site 750 grammes et propriétaire de trois établissements en région parisienne.
J’ai ouvert mon premier restaurant il y a deux ans et demi. Nous y proposons systématiquement le doggy bag, avant même que les clients ne le demandent. Quant au coût, pour nous, il est minime : de 10 à 15 centimes d’euro la boîte. Ça vaut largement le service rendu. »
Mia Bertier, copropriétaire du restaurant Chez Edgar Oberkampf (Paris 11e), juge elle aussi cette mesure positive. « C’est dans l’intérêt du restaurateur de proposer cette solution, qui permet de satisfaire et de fidéliser les clients. A nous d’être malins et de proposer des contenants sympas, pratiques et qui ne créent pas à leur tour de déchets non recyclables. » Dernière étape : trouver, comme le voudrait Bérangère Abba, un nom un peu plus français au doggy bag !
09/04/2018
Rencontre avec l'illusionniste Luc Langevin
Portrait de 2 pages paru le 9 avril dans Le Parisien Aujourd'hui en France
Magie : Luc Langevin nous dévoile le dessous des cartes
Maître des tours de passe-passe et de la manipulation mentale, Luc Langevin est un brin stressé, presque timide. Plutôt étonnant pource magicien de 35 ans, devenu une véritable star dans son pays, le Canada, où il fête, cette année, ses dix ans de carrière à la télévision. En France, c’est Arthur qui a révélé l’illusionniste dans son émission « Diversion ». Depuis, Luc Langevin est un invité régulier de nos plateaux télé et a tourné avec son spectacle dans toute la France. Son credo ? La magie expliquée et sublimée par les sciences. « Il y a, derrière chaque tour de magie, une base scientifique », éclaire-t-il.
Exit les femmes coupées en deux
N’en déplaise à ses pairs, le magicien, également ingénieur et docteur en biophotonique, a décidé de révéler dans ses spectacles, comme dans son premier ouvrage, La Science de l’illusion (Michel Lafon), certains de ses secrets. « Quand j’ai commencé à avoir du succès, certains de mes confrères ont grincé des dents. Ils craignaient que j’en dise trop. Mais je crois que dévoiler une partie de mes astuces peut, au contraire, redonner ses lettres de noblesse à la magie. »
Exit les femmes coupées en deux et les lapins sortis du chapeau. Place aux objets truqués plus contemporains, comme les bagues ou les smartphones, ou aux jeux de lumière et aux miroirs sur mesure pour créer d’hallucinantes illusions d’optique qui donnent à croire au public qu’il assiste à une téléportation.
Luc Langevin se bande les yeux pour un tour de cartes fascinant (Pierre Roussel/Newscom/Sipa)
Chacun de ses numéros repose sur une ou plusieurs sciences : psychologie, mathématiques, physique, optique et même théorie de la relativité ! Le Québécois s’appuie ainsi sur l’électromagnétisme pour créer des tours très spectaculaires. « Avec un bon système d’aimants, on peut plier des fourchettes, faire bouger des objets et même les faire voler ! J’en mets partout, certains magiciens s’en font même greffer au bout des doigts. Mon péché mignon, ce sont les bagues aimantées. »
Il s’inspire aussi des neurosciences. « Tous nos sens – la vue, le toucher, le goût, l’ouïe, l’odorat – sont gouvernés par notre système neuronal. Et sont sujets aux erreurs d’interprétation. Ce qui permet à la magie de s’y glisser. » Il suffit, par exemple, de commencer à passer une pièce d’une main à l’autre pour que notre cerveau anticipe la suite et décrète automatiquement que la pièce est arrivée au bout du chemin, même si le magicien l’a, en réalité, dissimulée ailleurs avant la fin du mouvement.
Expliquer, en partie, ses tours permet à Luc Langevin d’impressionner mais aussi de détourner l’attention de ses spectateurs. « La mise en scène, la narration et la poésie sont primordiales, ajoute le magicien qui s’entraîne depuis ses 12 ans. Mais l’objectif n’est jamais de duper mon auditoire.
Au contraire des astuces utilisées par les pickpockets, les vendeurs de voitures, les publicitaires ou même certains politiques, la magie est bienveillante et imaginée dans le seul but de faire rêver ! » Reste toujours 1 % d’irréductibles réfractaires... « Tels les architectes, qui décèlent en un clin d’œil une poignée de porte ou une cloison truquée. »
La Science de l’illusion, de Luc Langevin, Michel Lafon, 224 p., 18,95 €.
Juste deux illusions
Le magicien nous explique deux de ses tours les plus fascinants.
La cécité
Il faut le voir pour le croire ! Pour ce tour, Luc Langevin demande à six spectateurs choisis au hasard de prendre et replacer une carte dans un jeu qu’ils ont pu, au préalable, vérifier. Le magicien se bande les yeux, puis jette le jeu en l’air et y saisit à la volée l’une des bonnes cartes. Il fait ensuite mine de se tromper en récupérant la seconde qui se transforme instantanément en l’une des cartes à retrouver. Et ainsi de suite, jusqu’à rendre toutes les bonnes cartes aux six spectateurs... A la fin du numéro, il finit par reclasser, dans l’ordre et toujours les yeux bandés, le jeu de 52 cartes. Son secret ? « Le traitement des images mobilise 80 % de notre attention. Il suffit donc de fermer les yeux pour décupler nos autres sens. Cela accentue l’impression que ma performance est incroyable, alors qu’en réalité cela facilite ma concentration. » Ses doigts, devenus ultra-sensibles au fil des entraînements, peuvent ainsi reconnaître d’infimes marques sur les cartes et son ouïe lui permet d’identifier d’anodins signaux sonores et de retrouver toutes les cartes.
La rajeunissement
Rajeunir, c’est le rêve de tout être humain. « Pour donner l’illusion que c’est possible, j’ai construit une histoire autour de la théorie du voyage dans le temps. » C’est sa première astuce : plus Luc Langevin la raconte, plus le public a envie de croire à sa fable. « Je fais durer cette partie pour que les spectateurs se connectent avec leurs souvenirs personnels, et mettent un instant leur raison de côté. » Quand l’unique rideau qui cache l’illusionniste laisse subitement apparaître un sosie beaucoup plus jeune et habillé comme lui, les spectateurs sont persuadés, l’espace d’un instant, que Luc Langevin a rajeuni. Ils n’ont pas eu le temps de voir que l’astuce se cache dans les objets (table, rideau), des jeux de miroirs ou de lumière. « Rien n’est laissé au hasard. Ce tour, qui a demandé des mois de préparation, fait appel à des dizaines de manipulations réalisées à la seconde près. » Dont le magicien ne nous révélera pas tous les détails, si ce n’est qu’il n’a recours à aucun hologramme ni trucage vidéo !
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